L’expérience a fait appel à sept espèces de passereaux : fauvette des jardins (Sylvia borin), fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), rouge-gorge (Erithacus rubecula), mésange charbonnière (Parus major), mésange bleue (Parus caeruleus), mésange nonnette (Parus palustris), mésange huppée (Parus cristatus).
Pour capturer les oiseaux, nous tendions des filets dans un milieu favorable à l’oiseau espéré. Une fois attrapé, nous procédions à sa biométrie (bagage, race, âge, sexe, longueur de l’aile pliée, poids.) Si la taille et le poids de l’oiseau est assez convenable pour résister aux manipulations et au transport, nous lui posions des bagues de couleur qui permettaient de le reconnaître une fois relâché. Toutes les manipulations créent un stress chez l’oiseau, il subit donc une perte d’énergie. Pour éviter qu’il n’arrive trop faible sur le parc, nous procédons à un gavage de vers de farine. Par la suite, nous fixons l’émetteur sur le dos, très précisément entre les deux ailes, en évitant de lui coller ses rémiges qui lui servent à voler.
En route vers le parc, le voyage s’effectue en sac, ainsi l’oiseau dort, l’expérience est moins traumatisante pour lui. Arrivés au parc, nous faisons boire l’oiseau, puis nous effectuons le lâché. Par radiotracking, c’est à dire, avec l’antenne et le récepteur calé sur la fréquence de l’émetteur, nous pouvons suivre ses déplacements. Toutes les cinq minutes, nous reportions sur un bordereau l’heure, la positon (tout le parc a été codifié en cases de 20m x 20m), le comportement de l’oiseau, l’essence d’arbre fréquenté, sa hauteur…
Chaque oiseau était suivi deux jours. Nous avons pu remarquer que les oiseaux se déplaçaient plus aisément le deuxième jour et qu’ils arrivaient à sortir du parc. Trois de nos mésanges nonnettes ont été retrouvées dans le parc départemental des Beaumonts, qui se situe à quelques kilomètres du parc Jean Moulin les Guilands.
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