mercredi 15 octobre 2008

Prairies silicicoles du PNR Normandie-Maine

En juin et juillet 2007, j’ai effectué mon stage au Parc Naturel Régional Normandie-Maine (PNRNM). Créé en 1975, celui-ci se situe au nord-ouest de la France et s’étend sur quatre départements : L’Orne, La Manche, La Mayenne et La Sarthe.

Le travail qui m’a été confié par le PNR NM est en fait la première phase d’un programme d’étude, sur les prairies des pentes siliceuses, inscrit dans sa nouvelle charte (2008-2020). Il s’est intéressé à ce milieu méconnu parce qu’il suspectait une présence en quantité importante de ces prairies remarquables car le PNR NM se trouve en partie sur des sols acides, de plus il comporte de fortes pentes, mais aussi car ce type de prairies étant très peu exploité, il a permis de maintenir ou bien de retrouver une flore originale.

Le travail consistait donc à localiser ces prairies, puis à les caractériser, c’est-à-dire, essentiellement savoir quel était le groupement végétal de celles-ci, sachant qu’il ne pouvait être qu’un des quatre suivants :

- prairie à Luzule champêtre et à Fétuque rouge,
- pelouse à Gaillet des rochers et Fétuque rouge,
- pelouse à Orchis bouffon et Saxifrage granulé,
- pelouse à Spiranthe d’automne et Œillet velu.

Ensuite, je devais les cartographier, et enfin proposer des mesures de gestion.

Pour pouvoir définir et inventorier les prairies de pentes et les groupements végétaux associés, une fiche de terrain a été créée.
Après avoir réalisé l’inventaire du terrain du secteur d’étude que j’avais en charge, j’ai utilisé un logiciel de Système d’Information Géographique (SIG), « Arcview » dans lequel j’ai numérisé toutes mes données.

Sur près de 96% des relevés, j’ai recensé des prairies à Luzule champêtre et de Fétuque rouge ; un peu plus de 2% de prairies calcicoles, et moins de 2% de pelouses à Gaillet des rochers et Fétuque rouge. Les pelouses à Spiranthe d’automne et Œillet velu et celles à Orchis bouffon et Saxifrage granulé ne sont pas représentées sur le secteur d’étude. D’ailleurs seule une parcelle sur tout le territoire du Parc a été découverte lors de l’ensemble des prospections sur les prairies.

Ma problématique fut donc la suivante : « Comment favoriser les prairies de pentes siliceuses sur le territoire du Parc Naturel Régional Normandie-Maine ? » Mais, face à cette uniformité de groupements et à ce manque de patrimonialité sur les groupements relevés, il est possible de la modifier en vu d’améliorer la diversité de ces prairies.

Exemple de prairie en pente à Villepail (53)

1 commentaire:

Nicolas Houdouin a dit…

Bonjour Sarah, réalisant une étude sur le massif des coévrons, je suis a la recherche d'étude comme la tienne, je souhaite réaliser un plan de gestion sur orchido-morionis saxifragetum granulatae et ton rapport m'intéresse merci de prendre contact