mercredi 29 octobre 2008

Suivi des populations de chouettes chevêches dans le Bessin.

C'est dans le Calvados et plus précisément dans le Bessin que j'ai effectué mon stage dont l'étude se portait sur la chouette chevêche (Athene noctua). C'est à la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) de Basse-Normandie que j'ai été chaleureusement accueilli.

La chouette chevêche était, il y a encore quelques dizaines d'années, un des rapaces nocturnes les plus communs dans le bocage Normand. Sa regréssion dûe en grande partie à l'homme a poussé les scientifiques à s'intéresser de plus près à cet oiseau. Le groupement LPO souhaitant mieux connaitre la population de chouette chevêche avait entrepris dès 2005 un rescencement des mâles chanteurs. C'est donc dans la continuité de cette étude que j'ai réalisé mon stage.

C'est sur une superficie de 25 Km² couvrant 11 communes du Bessin que j'ai, de février jusqu'à fin avril, réalisé un recensement des mâles chanteurs d'aprés la méthode dite de la "repasse"(PETZOLT & RAUS, 1973). Cette méthode consiste à appeler les individus à l'aide d'un magnétophone et d'écouter une éventuelle réponse. La période la plus propice à la repasse est la tombée de la nuit. Un inventaire précédemment effectué sur les communes voisines avait donné 12 mâles chanteurs. A mon agréable surprise, j'en ai recensé 20 dont 15 à la première écoute. Durant cette phase d'écoute j'en ai profité pour réaliser un inventaire des autres nocturnes. Ce qui donne "sans les avoir appelées": 5 chouettes effraies (Tyto alba) et 8 chouettes hulottes ( Strix aluco).


La 2ème étape de mon stage consistait à inventorier l'habitat du nocturne (vieux bâtiments, vergers, haies) et rescencer toutes les constructions humaines pouvant expliquer son déclin (poteaux téléphoniques creux, abreuvoirs pour bétail ...).


L'étude démontre que les chevêches ne s'éloignent guère les unes des autres. En effet sur les 25 Km² inventoriés, seulement 5 Km² accueillent le rapace. Par conséquent, une campagne de pose de nichoirs serait souhaitable dans le but d'élargir l'habitat de l'oiseau.

mercredi 22 octobre 2008

Comment protéger une population de chiroptères?


C'est dans la Réserve Naturelle Nationale de Creag Meagaidh que j'ai effectué mon stage pendant 12 semaines.
La réserve se situe en Écosse, au cœur des Highlands, au nord du Loch Laggan et est gérée par un organisme national chargé de la gestion du patrimoine naturel et de la biodiversité, Scottish Natural Heritage. Creag Meagaidh est un site exceptionnel en ce qui concerne la variété de ses habitats. Cela va des zones boisées aux paysages très ouverts des sommets enneigés en passant par la lande, les tourbières et les étendues de bruyères.

Une population de pipistrelles communes (Pipistrellus pipistrellus) avait élu domicile dans un bâtiment abritant les groupes électrogènes alimentant la réserve en électricité. Le problème est que pour répondre aux normes le bâtiment devait être détruit, seulement les chauves-souris s'en servaient à la fois comme gîte d'hiver et comme gîte d'été, trouver une telle température étant une aubaine pour elles!

Bien que non patrimoniale dans la région, la pipistrelle commune est un mammifère protégé, il a donc fallu mener une étude pour dénombrer les individus et proposer des mesures de gestion.
Le protocole utilisé est celui de l'Indice Ponctuel d'Abondance, les comptages ont été réalisés le matin avant le lever du soleil (très tôt, étant donné la latitude et la saison) et le soir à la tombée de la nuit. Le comptage se fait à l'aide d'un détecteur qui permet de recevoir les ultrasons émis par les chiroptères et ainsi d'en relever le nombre.

En parallèle à ce travail j'ai prospecté les environs à la recherche d'arbres gîtes susceptibles d'accueillir la population, et favorisé les conditions d'accueil du milieu grâce à la pose de nichoirs.

lundi 20 octobre 2008

CLUB NATURE

Juste un petit mot concernant les activités du club, j'essaie de mettre en place un calendrier des activités (chantiers et sorties) proposées par des associations (AFFO, MNE,...) et des PNR... de la région. Si vous avez connaissance des activités d'une association ou si vous êtes en mesure de l'être, pourriez vous me transmettre les informations les plus complètes possibles, afin de réaliser le plus rapidement possible un calendrier commun, récapitulatif de l'ensemble des activités. De plus ce calendrier servirait de référent pour l'ensemble des étudiants et lycéens intéressés.
Merci, j'attends vos infos (charlesflochel@orange.fr)

Suivi télémetrique du phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola)

J’ai effectué mon stage à la Maison de l’Estuaire (Observatoire avifaune de la ZPS, en Haute-Normandie). Cette association a été désignée gestionnaire de la Réserve Naturelle de l’Estuaire de la Seine le 31 Mars 1999 par le préfet. Cette réserve naturelle est d’une grande importance pour protéger le marais de l’estuaire de la Seine et toute la biodiversité qu’il recèle contre les installations portuaires notamment.



L’estuaire de la Seine est un site de halte migratoire pour bon nombre d’oiseaux migrateurs, et notamment pour beaucoup de passereaux paludicoles, tel le Phragmite aquatique Acrocephalus paludicola, qui fut l’objet de mon stage. Celui-ci est considéré comme étant l'espèce d’oiseau la plus menacée d’Europe continentale. C’est pourquoi afin de maintenir le site de l’estuaire de la Seine comme halte migratoire pour cette espèce il était nécessaire de connaître ses exigences écologiques sur le site et notamment les milieux fréquentés pour l’alimentation et le repos.


Pour se faire j’ai effectué un suivi télémétrique sur 15 Acrolas (Acrocephalus paludicola), 14 jeunes et 1 adulte, durant le mois d’Août. Ce suivi s’est déroulé dans le cadre du camp de baguage international qui se déroule sur le site chaque année depuis 1983. Cette année en 3 semaines de baguage effectives (en raison du mauvais temps…) pas moins de 8977 oiseaux furent bagués (sur 9763 captures !) parmi lesquels 70 phragmites aquatiques.




Les résultats de ce suivi, qui tendent à démontrer que l’espèce fréquente durant ses haltes migratoires le même type de milieu que sur les sites de reproduction, vont permettre d’envisager des mesures de gestion afin de préserver ces zones qu’il est absolument nécessaire de maintenir pour la préservation de l’espèce.

Réaménagement d'une ancienne carrière

Comment réhabiliter une ancienne carrière d'extraction de chaux en alliant conservation du fort intérêt écologique présent et sensibilisation à l'environnement?




Du 1 er juin au 25 juillet 2008, j'ai réalisé mon stage au sein de l'association Mayenne Nature Environnement .

Mon stage s'est déroulé sur une ancienne carrière d'extraction de chaux qui se situe à Louverné en Mayenne : « La carrière dite des Gravus » qui fait partie d'un réseau de plusieurs carrières appartenant au carrier Lafarge. Elles sont situées sur la veine de calcaire carbonifère de Sablé. A partir du XVIII ème siècle, la roche y a été extraite pour la fabrication de la chaux (un engrais utilisé pour l'agriculture jusqu'au début des années 1900).

Ce site est aujourd'huii classé en ZNIEFF de type I de part son aspect un peu inhabituel. En effet après l'arrêt de son exploitation vers les années 70, cette carrière n'a bénéficié d'aucun plan de ré-aménagement. La flore et la faune qui y sont présentes aujourd'hui ont donc dû se réimplanter naturellement devant faire face à de nombreuses contraintes : une couche de terre végétale peu profonde, une roche calcaire émergente par endroit et des différences de température et d'humidité fortes. Des habitats particuliers et intéressants se sont alors développés sur ces carrières : des pelouses calcicoles méso-xérophiles, des pelouses sur débris rocheux calcaires, des étangs oligo-mésotrophes à Characées ainsi que des cavités rocheuses.

Ces carrières n'ayant pas de gestion et étant laissées à l'abandon, ces différents habitats se ferment et peu à peu disparaissent. Des lisières thermophiles mésophiles donnant suite à des fourrés neutro-calcicoles colonisent alors tous les milieux. L'hétérogénéité des milieux disparaît. Un autre soucis menace les habitats de la carrière. De nombreuses espèces envahissantes dites « de jardin » tel que l'arbre aux papillons (Buddleia davidii), le Chèvrefeuille arbustif (Lonicera nitida) ou encore le Panais cultivé (Pastinaca sativa) la colonisent.

Mon stage a donc consister à réaliser principalement l'inventaire floristique et la carte des habitats de la carrière des « Gravus ». De nombreuses orchidées comme l'Ophrys abeille, l'Orchis bouc, l'Orchis pyramidal ainsi que la Spiranthe d'automne y sont présentes. Des inventaires de l'entomofaune ont été aussi réalisés notamment des lépidoptères et des odonates. Il ont permis d'y découvrir deux espèces protégées à l'échelle national : l'Azuré du serpolet et l'Oxycordulie à corps fin.

dimanche 19 octobre 2008

Loi Grenelle 1

La loi dite "Grenelle 1" a été votée hier matin, samedi 18 octobre. C'est une véritable avancée dans de nombreux domaines, en voici quelques extraits :


Art.20 - "Maintenir et développer la biodiversité sauvage et domestique exige des mesures de protection, de valorisation, de réparation et de compensation des milieux associées à la constitution d’une trame verte et bleue [...] Lorsqu’il n’existe pas d’autre solution que la réalisation d’un programme ou d’un projet susceptible de nuire à la biodiversité, une compensation visant à rétablir les effectifs des espèces ou variétés menacées et les superficies des milieux auxquels il a été porté atteinte dans le cadre des trames vertes et bleues sera rendue obligatoire selon des modalités définies par décret."

Art. 23 - " L’État contribuera au financement d’actions destinées à élaborer la trame verte et bleue, à mettre en place et gérer des aires protégées, à acquérir des zones humides, à sauvegarder les espèces menacées, à inventorier la biodiversité et à analyser son érosion. Afin de mettre ces actions en œuvre, la part de financement de l’État pourra être portée progressivement de 190 à 300 millions d’euros par an d’ici à 2013"

Art. 28 - "L’agriculture contribuera ainsi plus fortement à l’équilibre écologique du territoire, notamment en participant à la constitution d’une trame verte et bleue, au maintien de la biodiversité, des espaces naturels et des milieux aquatiques et à la réhabilitation des sols. À cet effet, les objectifs à atteindre sont :
a) De parvenir à une production agricole biologique suffisante [...] la surface agricole utile en agriculture biologique devrait atteindre 6 % en 2012 et 20 % en 2020. [...]
b) De développer une démarche de certification environnementale des exploitations agricoles afin que 50 % des exploitations agricoles puissent y être largement engagées en 2012."


Si tous les articles sont réellement mis en oeuvre (si le gouvernement ne cède pas au lobbies), c'est à la fois des améliorations en perspective et certainement du travail dans le domaine de l'environnement dans les années à venir...

La loi Grenelle 1 en PDF

samedi 18 octobre 2008

Les chauve-souris de la Forêt de Cerisy

J’ai effectué mon stage au Groupe Mammalogique Normand, association créé en 1978 qui a pour but de recenser toutes les espèces de mammifères de Normandie, ainsi que de définir leurs statuts, leurs répartitions et bien sûr participer à leur protection. Le GMN est ainsi en inventaires permanents, et possède trois employés qui répondent aux différents appels d’offres et études concernant le domaine de la mammalogie (études d’impacts éoliens, inventaires mammifères des ENS de la Manche..

Mon stage correspondait à l’inventaire chiroptère de la forêt domaniale de Cerisy, cette étude a été demandée par la Diren Basse-Normandie et effectuée en partenariat avec l’ONF.

L’étude se centrait sur la zone Natura 2000 de la RNN de Cerisy avec un protocole axé sur cinq grandes méthodes

  • Des points d’écoutes et transects avec les détecteurs ultrasons hétérodyne et expansion de temps, qui permettent de rendre audible les ultrasons émis par les chauve-souris. Grâce aux structures et aux fréquences de ses sons on peut identifier certaines espèces ou au moins groupes espèces.
  • Des indices d’activités de chasse afin de savoir quels milieux sont les plus utilisés.
  • La capture au filet, qui permet d’identifier les indices de reproduction des espèces capturées et de compléter la base des données biométriques.
  • Les prospections en milieu bâtis : d’abord en visitant les bâtiments municipaux et les églises des treize communes riveraines de la forêt, puis en visitant les sites privés paraissant intéressants. Ceci permet d’inventorier les espèces typiquement anthropophiles dont certaines ont des enjeux de conservation important, comme le Grand Murin (Myotismyotis).
  • Les prospections en milieu forestier : avec un marquage sur les arbres occupés par les chiroptères et ceux considérés comme très favorables. Les arbres ont une grande importance car la majorité des chauve-souris sont susceptibles d’utiliser des gites arboricoles, certaines sont citées dans l’annexe II de la DHFF (Murin de Bechstein, Barbastelle…).


Photo 1: Chêne occupé par des Oreillard roux (Plecotus auritus)






Parmi les découvertes intéressantes de ce stage, on peut citer le nombre d’espèces et groupes d’espèces contactés au détecteur ultrasons: 15 pour 21 dans l’ensemble de la Normandie. Mais surtout la découverte de deux colonies de reproduction (espèces de la DHFF) ; à savoir entre 110 et 150 Grand Murin (Myotis myotis) dans l’Eglise de Vaubadon, et 17 Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros) dans une grange à Cerisy-la-Forêt. Cette dernière est très importante car cette espèce est rare en Basse Normandie et en France, mais elle est surtout extrêmement vulnérable à la modification de son habitat.


L’objectif de mon rapport de stage est de voir comment l’on peut concilier la gestion forestière et la conservation des chiroptères. Autant d’un point de vue de sauvegarde des arbres à cavités, que sur la conservation ou la restauration de certains habitats très utilisés par les chiroptères en chasse (Frênaies, taillis de châtaignier sous futaies, …). Sachant que durant les différentes prospections, six espèces de chauve souris de la DHFF ont été contactées.

J’ai aussi participé aux activités des salariés : chantiers, contrôles de gîtes de mise bas, de gîtes arboricoles en forêt du Perche avec Fredo, réunions au PNR Normandie-Maine, étude d’impacts éoliens. J’ai également effectué quelques prospections avec Elouan : détecteur, prospections bâtis…

Club nature: inventaire.

Compte rendu réunion du 08/10/08 :

Trois administrateurs pour animer la séance.
- Alexis :Micromammifères.
- Elouan: Polyvalent.
- Quentin Araignées.

Une vingtaine d’élève environ, venant d’un peu de tous les horizons ! Des premières STAV, des BTS GPN Animations, ainsi que les BTS GPN Gen de première et de seconde année.

Liste des idées nouvellement lancées ou bien déjà acceptées :
-Inventaire des micromammifères.
-Inventaire des araignées.

-La botanique, et l’ornithologie sont deux idées qui ont été proposées.
-Repérage des refuges et abris pour les Chiroptères aussi, mais cela ne semble pas très faisable…

Où ? Quand ?
-Micromammifères : Le matin et le soir, tous les jours avec des volontaires pour se lever très tôt et aussi se coucher très tard ! Cet inventaire est déjà commencé sur la parcelle du Bouillon non loin de la forêt d’Écouves. La Lande de Goult, sera bientôt également investi afin de pouvoir y poser des pièges.

-Les z’Araignées : Le calendrier prévisionnel sera indiqué au compte rendu de la première sortie. Sinon, cet inventaire se fera sur les parcelles de notre ô combien magnifique et grand lycée ainsi que le centre équestre malgré lui ! Et… Et la parcelle 548 de la Lande de Goult, avec tourbières, Épicéas de Sitka ,etc !

Note : La prospection de l’étang du Bois Roger à Neauphe sous Essay est un projet avorté en raison d’un refus du propriétaire pour cause de chasse. A moins que certains ne veuillent se payer une assurance Chasse…


On peut noter un certain intérêt des élèves et étudiants présents lors de la réunion car les micromammifères ainsi que les araignées comptent environs chacun une quinzaine d’intéressés.


Compte rendu Première sortie Araignées le 15/10/08 :

Calendrier prévisionnel :

- 15 octobre : Pose des pièges au lycée + Centre équestre.
- 22 octobre : Pose des pièges sur la parcelle 548 de la Lande de Goult (tourbières…)
- 5 novembre : Relevé des pièges du lycée et du centre équestre, et réamorçage des pièges.
- 12 novembre : Relevé des pièges sur la parcelle 548.
- 19 novembre : Dernier relevé sur le lycée et le centre équestre.
- 26 novembre : Dernier relevé sur la parcelle 548.

Ensuite détermination (c'est-à-dire les joies du laboratoire ! Prises de têtes, crises de nerfs, avec le refrain en tête de « motivé motivé » !) Non mais c’est super en fait. Tout cela jusqu’au vacances de Noël ! Bien sûr, il peut être bon de commencer dès que possible pour éviter d’avoir des sauces un peu visqueuses et nauséabondes…Hum, évidemment dit comme ça…

Ensuite en Janvier, analyse éventuelle des données et des résultats suite un regroupement de tout le travail effectué ! (Graphiques, espèces rares recensées, classements…)

Avis aux intéressés, tout le monde est la bienvenue, même les Arachnophobes, car et oui, comme on dit, « il n’y a qu’en affrontant ses peurs qu’on les vaincs !!! »

La sortie

Le mercredi 15 octobre, la première séance de piégeage des araignées a commencé. A l’appel… Cinq personnes. 3 GEN de première année (Romain, Pierre et Guillaume), et 2 de seconde année (Sarah, et moi-même). Le temps de prospection aura duré de 14h30 à 18h00 (parce qu’on a pris notre temps quand même).

Le protocole est plutôt simple ici. Le but était de poser des pièges afin d’englober et prendre dans notre toile (hihi) le plus grande nombre de milieux possibles sur le lycée et le centre équestre tout en essayant de voir ce que cela peut donner sur des milieux fraîchement acquis, tels les haies que l’on a planté l’an passé.


Pour cela, une carte (of course), et un piège type « BARBER » non attractif avec de l’alcool à 70° et du liquide vaisselle pour couler toutes ces petites bêtes.

En tout 32 pièges ont été posés sous un crachin en essayant de quadriller au maximum les parcelles. Tout cela assez aléatoirement tout en laissant le plus possible 60m entre chaque piège, saufs exceptions.

Soit environ au final : 8 milieux prospectés (mais à vérifier).
  • Les haies, (jeunes ou vieilles) 9 pièges : 2-3-11-13-18-20-21-22-28 code CORINE-biotope : 84.4
  • Les friches 4 pièges: 4-12-27-32 code CORINE-biotope : 87
  • Les vergers 4 pièges : 7-9-10-31 code CORINE-biotope : 83.151
  • Les pelouses 3 pièges : 1-5-6 code CORINE-biotope : 35.1
  • La mare aux tritons 3 pièges : 14-15-16 code CORINE-biotope : 22. ?
  • Les prairies mésophiles pâturées 7 pièges : 19-23-24-25-30-26-29 code CORINE-biotope : 38.1
  • Un sol à nu 1 piège : 8
  • Une "Mégaphorbiaie" (à vérifier !) 1 piège : 17
Relevé prévu donc le mercredi 5 novembre !

jeudi 16 octobre 2008

Plantations de haies sur la ferme : c'est parti

L'EPL prévoit de planter plus de 700 m de haies cet hiver dont au moins 300 m sur talus. Les premiers travaux ont eu lieu fin septembre (sous-solage).


Cette semaine, les secteurs de plantation "à plat" ont été préparés (rotavator) puis bâchés mécaniquement (emprunt de la dérouleuse du PNR Normandie-Maine).

Les haies seront plantées au cours de l'hiver en différentes séquences adaptées aux besoins de l'EPL :
  • taillis chêne-charme
  • taillis chêne-charme associé à des trognes d'érable champêtre
  • haie plessée coudrier-aubépine
  • haie basse taillée aubépine-troène
  • haie parapluie frêne-aubépine-coudrier-érable champêtre
  • haie à fruits coudrier-aubépine-poirier commun-nerprun-fusain-troène
  • haie "Soltner" érable champêtre-troène-charme-fusain
  • haie apicole frêne-saule marsault-érable champêtre-poirier commun

Nous étions cinq dont quatre employés de l'EPL : pas un seul étudiant intéressé ?

mercredi 15 octobre 2008

Prairies silicicoles du PNR Normandie-Maine

En juin et juillet 2007, j’ai effectué mon stage au Parc Naturel Régional Normandie-Maine (PNRNM). Créé en 1975, celui-ci se situe au nord-ouest de la France et s’étend sur quatre départements : L’Orne, La Manche, La Mayenne et La Sarthe.

Le travail qui m’a été confié par le PNR NM est en fait la première phase d’un programme d’étude, sur les prairies des pentes siliceuses, inscrit dans sa nouvelle charte (2008-2020). Il s’est intéressé à ce milieu méconnu parce qu’il suspectait une présence en quantité importante de ces prairies remarquables car le PNR NM se trouve en partie sur des sols acides, de plus il comporte de fortes pentes, mais aussi car ce type de prairies étant très peu exploité, il a permis de maintenir ou bien de retrouver une flore originale.

Le travail consistait donc à localiser ces prairies, puis à les caractériser, c’est-à-dire, essentiellement savoir quel était le groupement végétal de celles-ci, sachant qu’il ne pouvait être qu’un des quatre suivants :

- prairie à Luzule champêtre et à Fétuque rouge,
- pelouse à Gaillet des rochers et Fétuque rouge,
- pelouse à Orchis bouffon et Saxifrage granulé,
- pelouse à Spiranthe d’automne et Œillet velu.

Ensuite, je devais les cartographier, et enfin proposer des mesures de gestion.

Pour pouvoir définir et inventorier les prairies de pentes et les groupements végétaux associés, une fiche de terrain a été créée.
Après avoir réalisé l’inventaire du terrain du secteur d’étude que j’avais en charge, j’ai utilisé un logiciel de Système d’Information Géographique (SIG), « Arcview » dans lequel j’ai numérisé toutes mes données.

Sur près de 96% des relevés, j’ai recensé des prairies à Luzule champêtre et de Fétuque rouge ; un peu plus de 2% de prairies calcicoles, et moins de 2% de pelouses à Gaillet des rochers et Fétuque rouge. Les pelouses à Spiranthe d’automne et Œillet velu et celles à Orchis bouffon et Saxifrage granulé ne sont pas représentées sur le secteur d’étude. D’ailleurs seule une parcelle sur tout le territoire du Parc a été découverte lors de l’ensemble des prospections sur les prairies.

Ma problématique fut donc la suivante : « Comment favoriser les prairies de pentes siliceuses sur le territoire du Parc Naturel Régional Normandie-Maine ? » Mais, face à cette uniformité de groupements et à ce manque de patrimonialité sur les groupements relevés, il est possible de la modifier en vu d’améliorer la diversité de ces prairies.

Exemple de prairie en pente à Villepail (53)

lundi 13 octobre 2008

Radiopistage des passereaux

Mon stage s’est déroulé avec le muséum national d’histoire naturelle, du 11 juin au 31 juillet. L’étude portait sur la dispersion des oiseaux de l’année, dans un milieu urbain inconnu. Mon maître de stage, Jean Pierre Moussus, s’est demandé comment la ville influençait la dynamique des populations de jeunes oiseaux ? Et donc quels types d’aménagements doit-on mettre en place en milieu urbain pour favoriser leurs mouvements ? Pour cela, nous capturions des jeunes oiseaux en forêt de Sénart dans l’Essonne, pour les relâcher dans le parc départemental Jean Moulin les Guilands en Seine saint Denis.



L’expérience a fait appel à sept espèces de passereaux : fauvette des jardins (Sylvia borin), fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla), rouge-gorge (Erithacus rubecula), mésange charbonnière (Parus major), mésange bleue (Parus caeruleus), mésange nonnette (Parus palustris), mésange huppée (Parus cristatus).
Pour capturer les oiseaux, nous tendions des filets dans un milieu favorable à l’oiseau espéré. Une fois attrapé, nous procédions à sa biométrie (bagage, race, âge, sexe, longueur de l’aile pliée, poids.) Si la taille et le poids de l’oiseau est assez convenable pour résister aux manipulations et au transport, nous lui posions des bagues de couleur qui permettaient de le reconnaître une fois relâché. Toutes les manipulations créent un stress chez l’oiseau, il subit donc une perte d’énergie. Pour éviter qu’il n’arrive trop faible sur le parc, nous procédons à un gavage de vers de farine. Par la suite, nous fixons l’émetteur sur le dos, très précisément entre les deux ailes, en évitant de lui coller ses rémiges qui lui servent à voler.

En route vers le parc, le voyage s’effectue en sac, ainsi l’oiseau dort, l’expérience est moins traumatisante pour lui. Arrivés au parc, nous faisons boire l’oiseau, puis nous effectuons le lâché. Par radiotracking, c’est à dire, avec l’antenne et le récepteur calé sur la fréquence de l’émetteur, nous pouvons suivre ses déplacements. Toutes les cinq minutes, nous reportions sur un bordereau l’heure, la positon (tout le parc a été codifié en cases de 20m x 20m), le comportement de l’oiseau, l’essence d’arbre fréquenté, sa hauteur…

Chaque oiseau était suivi deux jours. Nous avons pu remarquer que les oiseaux se déplaçaient plus aisément le deuxième jour et qu’ils arrivaient à sortir du parc. Trois de nos mésanges nonnettes ont été retrouvées dans le parc départemental des Beaumonts, qui se situe à quelques kilomètres du parc Jean Moulin les Guilands.

La RBI de la Tellière-Paluel

J’ai effectué mon stage à l’ONF de Barcelonnette dans les Alpes de Haute Provence (04) sur un site qui attend d’être classé en réserve biologique intégrale « la RBI de la Tellière-Paluel ». Situé dans la forêt domaniale du Bachelard et dans le Parc du Mercantour, le site de 700 ha a été préservé des activités humaines qui y sont totalement absentes depuis une cinquantaine d’années.

Le milieu a donc évolué au fil du temps et est aujourd’hui à un stade de vieillissement et de renouvellement naturel. La flore et la faune n’ont pas été encore bien étudiées mais les observations ou les quelques inventaires sont prometteurs. En effet pour la faune la Tellière constituait une réserve de chasse pour les ongulés dans les années 80-90 quand les populations étaient en fortes diminution. Aujourd’hui une meute de loup s’y est établie et le lynx y aurait été entendu. Pour la flore, de multiples espèces sont présentes sur le site comme la Clématite des Alpes (Clematis alpina), le Lis orangé (Lilium bulbiferum), ou l’Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina)…



Le thème de mon stage est le suivi du peuplement forestier sur un long terme, pour cela nous avons utilisé le protocole MEDD qui permet :

- de connaître la composition des peuplements
- de caractériser le bois mort sur pied et au sol
- de suivre l’évolution des gros bois et du capital sur pied
- de connaître la régénération et le renouvellement
- d’étudier l’impact des cervidés

Sur le terrain nous avons matérialisé les placettes (données aléatoirement par ordinateur) de façon permanente à l’aide de piquets métalliques qui serviront à les retrouver dans dix ans lors du prochain suivi.



Suite aux résultats obtenus il m’est demandé de réaliser une carte des habitats forestiers dans le but de connaître l’état initial de la réserve avant son classement officiel. Pour l’instant, nous avons pu observer sur le site un vieux mélézin et un peuplement naturel de Pin à crochet qui pourrait être intéressant au niveau génétique. Les résultats seront aussi dans le premier plan de gestion de 2008 à 2023.

jeudi 9 octobre 2008

Vous aimez les lentilles ?

Celles-ci finissent rarement dans nos assiettes... Les lentilles d'eau peuplent les plans d'eau de Basse Normandie. C'est un groupe relativement simple à identifier, surtout si on possède des outils pour le faire... Loïc Chéreau, du CFEN Basse-Normandie, vient de diffuser une fiche d'identification téléchargeable ici (PDF 0,1 Mo). A vos mares !

Batrachochytrium dendrobatidis

Voici un message de Pierre-Olivier Cochard, correspondant régional de la Société herpétologique de France (SHF).

"Vous êtes nombreux parmi les naturalistes à faire des inventaires amphibiens lorsque le printemps arrive. Vous êtes nombreux également à manipuler ces animaux, passer de mare en mare. Certains d'entre vous, notamment des enseignants, pratiquent encore des captures temporaires, histoire d'étudier en classe, ou de photographier en aquarium, des amphibiens. Certains d'entre vous, pris d'une âme de sauveur, vont parfois déplacer des amphibiens sur un site menacé pour les relâcher
ailleurs. Certains d'entre vous vont déplacer et introduire des grenouilles vertes sur leur bassin d'ornement.

Tous ces gestes, y compris l'inventaire basique équipé d'une paire de bottes et d'un filet troubleau, peuvent contribuer à la disparition généralisée des amphibiens!

En effet, depuis plusieurs années a été repérée en Europe la présence d'un champignon microscopique infectant les amphibiens: Batrachochytrium dendrobatidis. La dissémination est aisée, via les microscopiques spores.

Il s'agit d'un véritable fléau, et plus les publications scientifiques sortent à ce sujet, plus les indices sont en faveur d'extinctions en masse lorsque des populations sont atteintes. La France n'est pas épargnée. Il faut insister notamment sur le fait qu'il y a un décalage important entre le moment où on détecte les premiers gros effondrements de populations et le moment plus tôt où les contaminations sont déjà faites.

La responsabilité de l'homme est importante comme vecteur de cette épidémie considérée comme une des raisons majeures du déclin des amphibiens au niveau mondial.

Les amphibiens introduits ou déplacés peuvent être porteurs du champignon, porteurs sains, c'est-à-dire véhiculer les spores sans que ça se voit. Ils contaminent alors toutes les espèces dans la zone réceptacle.

Les filets troubleaux, les bottes, les aquariums, etc. bref tous les ustensiles utilisés pour les inventaires doivent être scrupuleusement désinfectés avant chaque déplacement sur un site nouveau, même si celui ci est situé à une distance proche du précédent.

Ces dernières mesures peuvent paraître ingérables lorsqu'on a jamais pratiqué, et vont certainement ralentir le rythme des inventaires. Mais il en va de la SURVIE DE BEAUCOUP D'ESPÈCES D'AMPHIBIENS.

Voila j'espère ne pas vous avoir trop déprimé mais le danger est bien réel et si celui ci se révèle bien présent dans les années qui viennent en Normandie (pour l'instant pas encore signalé mais certainement déjà des populations porteuses) il pourrait décimer beaucoup de populations en moins de 10 ou 20 ans.

Bonne journée quand même !"

Le protocole de désinfection est détaillé dans le document téléchargeable ici (PDF, 2,6 Mo). Un site consacré à cette infection est consultable en cliquant sur l'image ci-dessous.

mercredi 8 octobre 2008

Eau et Rivières de Bretagne

J’ai effectué mes 8 semaines de stage à l’association Eau et rivières de Bretagne basée à Lorient dans le Morbihan. Le travail qui m’a été demandé de faire était une étude complète d’un espace naturel sensible situé à Quéven (commune au nord de Lorient).

Le site de Bon Secours est arpenté dans toute sa longueur par le Scorff, rivière estuarienne. Il est composé de prés salés avec la slikke et le schorre, de prairies pâturées par des chevaux, d’une zone humide et de bois. L’un d’eux est classé site d’intérêt communautaire (réseau Natura 2000).

Le Conseil Général du Morbihan à demandé à l’association ERB de dégager le potentiel de l’espace naturel sensible d’un point de vue pédagogique et de réfléchir à des actions de mise en valeur, sans que l’espace soit mis sous cloche mais à condition que les usagers respectent l’environnement.

Mon travail à consisté à faire un inventaire du site pour au final proposer une méthode de gestion adaptée. Pour effectuer cette étude, j’ai effectué divers inventaires : tout d’abord floristique en utilisant la méthode des quadrats de 4m² pour la zone humide, les prés salés et les prairies et de 100 m² pour les boisements. Pour tout ce qui touche à la faune, j’ai posé des pots pièges dans les différents milieux, ces derniers étaient relevés le matin. Aidé par un passionné de nature j’ai fait un IKA à différents points du site choisit aléatoirement afin de recenser les divers oiseaux. Nous avons eu la chance d’entendre et de voir plusieurs fois la huppe fasciée (Upupa epops). J’ai également effectué un Indice biologique normalisé afin d’évaluer la qualité des ruisseaux qui se jetaient dans le Scorff. Pour finir, j’ai fait différents sondages à la tarière pour ainsi décrire le sol et son pH.

Après la collecte de ces différentes informations j’ai décidé que ma problématique serait la suivante : « Comment adapter la gestion à l’Espace naturel sensible et non à la fréquentation du public ? » En effet j’ai pu remarquer que la gestion de cet espace naturel sensible était faite pour faciliter l’accueil du public et non pour la richesse du milieu. D’autant plus que nous pouvons trouver sur cet espace une petite station de vingt cinq pieds de Cranson des estuaires (Cochlearia aestuaria) protégé au niveau national et une trentaine de pieds de Monotrope succepin (Monotropa hypopitys), rare en Bretagne.

Les Ecrevisses du Sarthon

Du 2 juin au 11 juillet, j'ai eu l'opportunité d'effectuer mon stage à la Fédération de l'Orne pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques dont le siège se situe à Alençon.
Durant cette période, j'ai pu effectuer deux types d'inventaires pour deux espèces différentes. Le premier sur l'Ecrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et le second sur l'Ecrevisse de Californie (Pacifastacus leniusculus), espèce qui concurrence fortement la précédente.

En ce qui concerne l'Ecrevisse à pattes blanches, le but a été de reprendre les données antérieures et de placer de nouveaux points de prospection. Pour les placer, la méthode fut relativement simple puisqu'elle a consisté à localiser tout les points d'accès en tête de bassin versant ou de sous bassin, c'est-à-dire dans des zones où il est le plus probable de trouver cette espèce car l'eau y est fraîche et de bonne qualité.

La méthode d'inventaire consiste à repérer la zone à prospecter le jour dans le but de se repérer et de prévenir les riverains afin d'y revenir la nuit à la lampe torche car les individus sortent pour se nourrir une fois la nuit tombée. Le protocole défini par l'ONEMA (Office Nationale de l'Eau et des Milieux Aquatiques) voudrait que l'inventaire s'effectue 50m en amont et en aval des ponts mais dans la majeure partie des cas, les distances sont largement dépassées.

Pour l'Ecrevisse de Californie, la méthode d'inventaire est très simple car elle consiste à parcourir tout un bassin ou sous-bassin et à poser des nasses aux points d'accès. L'appât utilisé est tout simplement des croquettes à chien comme la Frolic par exemple.

Suite à ces inventaires, toutes les données sont retranscrites sous SIG (MapInfo).

J'ai eu l'opportunité de travailler sur trois sous-bassins-versants qui sont celui du Sarthon, de la Vée et de la Gourbe mais je n'ai retenu que celui du Sarthon pour le rapport, celui-ci abritant une belle population d'Ecrevisse à pattes blanches et où la problématique de l'Ecrevisse de Californie est présente en tête de bassin, sur la commune de Rouperroux.

Ma problématique est donc: Comment protéger les dernières populations d'écrevisses à pattes blanches sur le bassin versant du Sarthon?

Veille juridique

Le calendrier de veille juridique est le suivant :

En cours de sciences et technologies des aménagements (Renaud)
  • semaine du 24/11 : le CRE Sarthon (Cédric, Benoît, Sarah et Frédéric)
  • semaine du 15/12 : Zones humides dans les documents d'urbanisme (Alexandra, Anne-Claire,Alice, Johann)
  • semaine du 19/01 : Directive oiseau et convention de Ramsar en baie des Veys (Tiphaine, Gwenaëlle, Alexis, Bertrand)
  • semaine du 02/02 : ENS (Nicolas, Pol, Marie-Léa, Charles)

En cours d'économie de l'environnement (Bertrand)
  • semaine du 08/12 : le SAGE Sarthe amont (Marie, Romain, Anaïs et Maxime)
  • semaine du 15/12 : OGS Baie du Mont-Saint-Michel (Maël, Cyrille, Julien, Mélanie)
  • semaine du 12/01 : Charte du PNR Normandie-Maine (Amélie, Caroline, Pierre, Jean-Charles)
  • semaine du 02/02 : CN2000 (Elouan, Anne, Quentin)

Ne pas oublier de nous faire valider les acteurs et nous rendre la fiche une dizaine de jours avant (Bertrand ou Renaud)

lundi 6 octobre 2008

Congrès mondial de l'UICN

Le congrès mondial de l'UICN se déroule actuellement à Barcelone.

Plus de 8,000 personnalités, des décideurs du monde entier dans le domaine du développement durable : des gouvernements, des ONG, des entreprises, des agences des Nations Unies et des universités, seront réunis en un seul lieu, pendant 10 jours, pour débattre, partager, travailler en réseau, apprendre, s’engager, voter et décider. Les objectifs : des idées, des actions et des solutions pour un monde durable et divers.

Les infos sur ce congrès sont à découvrir ici.


Le Club nature : prochains rendez-vous

dimanche 5 octobre 2008

Livret d'accompagnement

Le livret d'accompagnement est un document d'une vingtaine de pages que j'ai distribué en début d'année. Pour ceux qui l'ont égaré, il est disponible ici.

Pour ceux qui le souhaitent, en particulier ceux qui souhaitent discuter de leur orientation, je suis disponible pour lire ces livrets si vous les remplissez pour le 13 octobre. Je les lirai pendant les vacances de Toussaint et vous en reparlerai individuellement après.

Même si vous ne souhaitez pas me le rendre, remplissez-les. Il vous éclairera un peu sur vos choix professionnels.

Choisissez votre banque !

Un petit article à lire au sujet des projets qui fragilisent la biodiversité, financés par des banques françaises où vous avez peut-être vos économies...

Cliquer sur l'image

Télécharger le livret "Environnement : comment choisir ma banque" en cliquant ici

Ruban pédagogique 2008-2009

Le ruban pédagogique, c'est à dire la programmation prévisionnelle des séquences d'enseignement de l'année scolaire 2008-2009 est en ligne en cliquant ici.

Club nature

Alexis a raison, il faut lancer très vite les activités du club nature. Nous avions prévu de faire des réunions d'information cette semaine. Il faut annoncer date, heure et lieu dès le début de la semaine (on fait la liste des réunions et on diffuse sous forme d'affiches à coller dans le lycée) et se réunir en fin de semaine ou en début de semaine prochaine pour décider des activités.

Ce qui me semble déjà fonctionnel :
  1. l'inventaire des araignées du Bois de Goult et du lycée
  2. l'inventaire des micro-mammifères du lycée (piégeage)
  3. les tritons
  4. un chantier autour de la mare près de l'A.28

On en reparle lundi en classe ! Il est évident que l'adresse de ce blog doit être diffusée aux autres classes (elle figure sur le site du lycée) mais je tiens à ce que les auteurs restent des GEN2.

Compte-rendu de stage

Les compte-rendus de stage s'accumulent et permettent de découvrir des sujets passionnants et dans l'ensemble bien présentés. Il en manque pour l'instant 19 pour boucler ce thème.

Il faut aussi penser au compte-rendu du stage d'Hattainville...

N'hésitez à faire part d'actualités, de ponts de vue, etc.

Usages en forêt d'Ecouves

Le calendrier des usages de la forêt d'Ecouves est paru. La chasse à tir commence ce lundi 6 octobre et se terminera le 26 février 2009. La chasse à courre a déjà commencé et se terminera le 31 mars 2009. A retenir :

  • Lundi : chasse à tir à l'est du massif (à l'est de la croix de Médavy)
  • Mardi : cueillette interdite des champignons, chasse à courre au cerf dans tout le massif
  • Mercredi : chasse à courre au sanglier et au chevreuil dans tout le massif
  • Jeudi : cueillette interdite des champignons, chasse à tir au sud-ouest du massif (certaines dates dans tout le massif : 23/10, 11/01, 22/01 et 26/02)
  • Vendredi : pas de chasse
  • Samedi : chasse à courre au cerf dans tout le massif
  • Dimanche : chasse à tir à l'ouest du massif (dont Bois de Goult)

Dans tous les cas, se renseigner avant une sortie (affichage aux principales aires de stationnement)

Habitats thermophiles de Mayenne

J’ai effectué mon stage dans la structure Mayenne Nature Environnement (MNE).

Le site sur lequel j’ai effectué mon stage est à Renazé (dans le sud de la Mayenne), c’est une ancienne carrière d’ardoise qui a été fermée en 1975. Depuis, le site à été racheté par la commune et ouvert au public qui s’y promène. Mais faute d’entretien régulier il se referme.


Au niveau botanique, la zone présente différents faciès de recolonisation végétale, en fonction du substrat déposé et de son ancienneté. On trouve ainsi plusieurs formations végétales, correspondant à des stades d’évolution différents d’une même série :
  1. des zones nues, où aucune végétation ne peut se développer (éboulis, anciennes voies de circulation…) ;
  2. des zones à végétation clairsemée, constituée de lichens ou de graminées annuelles (Agrostis, Aira…) ;
  3. des ourlets de re-colonisation, de composition variable en fonction du substrat : sarothamnaies (Cytisus scoparius), ronciers (Rubus sp), friches constituées de graminées et de Sauge des bois (Teucrium scrorodonia) ;
  4. des faciès à Bouleaux verruqueux (Betula pendula) et divers arbustes ;
  5. des zones évoluées en boisement : chênaies sessiliflores essen tiellement (Quercus petraea).

Ce milieu est chaud et sec puisque le sol est composé de débris d’ardoise et qu’il reste encore sur toute la longueur les anciens murets servant de coupe-vent aux tailleurs. Mon travail consiste à inventorier ces milieux, qui sont de type méditerranéen et la faune et flore qui y sont inféodées. J’ai surtout étudié le groupe des orthoptères puisque c’est un bon bio-indicateur, ils peuvent facilement nous renseigner sur l’état et les conditions du milieu.

Les méthodes d’inventaires que j’ai utilisé sont donc les suivantes : quadrats pour effectuer une carte de végétation, captures à vue et au filet fauchoir ainsi que la méthode des pots pièges.

Pour mon rapport je dois trouver une gestion qui permette de garder le milieu ouvert, puisque les espèces thermophiles qui s’y trouvent ne sont pas communes en Mayenne, sans éliminer pour autant tous les boisements présents, puisqu’une mosaïque de milieux permet de garder une grande biodiversité.

Alexandra

samedi 4 octobre 2008

Date des épreuves terminales

Les épreuves terminales écrites auront lieu les 8, 9 et 10 juin 2009 (Avis du Ministère de l'agriculture et de la pêche du 26 septembre 2008). La fin des examens est prévue le vendredi 3 juillet 2009, c'est à cette date que seront normalement mis en ligne les résultats.

Hattainville, c'est le bagne !

Je ne résiste pas à vous faire part d'une expérience de piétinement des dunes grises.

La gestion de la xérosère est mal connue, les dunes d'Hattainville, par leur diversité et leur surface (plus de 300 ha en propriété du CELRL) permettent de mener des expériences sur ce sujet.

Au cours de la semaine dernière, nous avons donc délimité une couloir de 1 x 10 m que nous avons piétiné en 200 passages de 10 personnes (soit 5,5 personnes/jour sur un an). Le piétinement a été diversifié (marche vers le sommet, marche vers le bas, course, roulades... à une vitesse moyenne de 6,5 km/h) et sera suivi ces prochaines années (suivi photographique).

Merci à tous les volontaires de s'être prêtés à cette expérience.