dimanche 7 septembre 2008

Un ours blessé par un chasseur en Ariège

L’animal, blessé au cours d'une battue aux sangliers près de Prades, est recherché par des équipes de suivi technique des plantigrades.
LIBERATION.FR : dimanche 7 septembre 2008

Un ours a été blessé ce dimanche par un chasseur lors d’une battue au sanglier près de Prades (Ariège) et l’animal, blessé, était recherché par des équipes de suivi technique des plantigrades, a-t-on appris auprès de la préfecture du département.

Vers 10H15, lors d’une battue au sanglier sur la commune de Prades, l’un des chasseurs, voyant un animal passer, a fait «un tir d’instinct» et a réalisé ensuite qu’il s’agissait d’un ours, a-t-on indiqué de même source.

L’homme a immédiatement prévenu la gendarmerie, qui est venue sur place avec une équipe de suivi technique de l’ours. Le chasseur devait être entendu dimanche soir par la gendarmerie, a-t-on ajouté.

Il y a une «forte probabilité qu’il s’agisse de l’ours Balou», a indiqué la préfecture, en soulignant qu’une équipe de suivi des ours avait localisé samedi cet animal dans le secteur.

Deux équipes de suivi technique ont entrepris des recherches dimanche pour retrouver l’animal et évaluer la gravité de ses blessures. Des traces de sang ont été trouvées à l’endroit du tir, a-t-on indiqué de même source.

Le préfet de l’Ariège, Jean-François Valette, s’est rendu sur place à Prades, situé à la limite des départements de l’Ariège et de l’Aude.

L’ours Balou, un mâle de 6 ans, a été relâché dans les Pyrénées le 2 juin 2006 dans le cadre d’un plan de réintroduction de cinq ours slovènes (dont deux femelles, Palouma et Franska, ont été tuées accidentellement depuis).

La population d’ours dans les Pyrénées est estimée entre 8 et 20 individus, répartis sur l’Ariège, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l’Aude et le versant espagnol.

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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il est certains que la chasse et les chasseurs vont encore faire l'objet de critiques!
Ce qui peut se comprendre, bien entendu!
Cependant, je trouve relativement dommage de faire des généralités. Ce chasseurs aurait très bien pu ne pas prévenir les autorités et laissé le temps passé mais au lieu de faire cela, il s'est dénnoncé ce qui je trouve est quand même un grand acte de culpabilité de sa part envers cette espèce peu présente chez nous.
Un tir "d'instint" est en effet un acte qui ne doit se produire en aucun cas dans une chasse et on peut en voir les conséquences.
Dommage pour la chasse et les chasseurs qu'il y ai des actes comme celui-là. Il va encore falloir montrer aux "amoureux de la nature" qu'il ne faut pas faire des généralités. Ce qui n'ai pas chose simple mais motivant quand on veut faire comprendre que chasseurs et amoureux de la nature peuvent étroitement "collaboré". J'en conçoit, beaucoup ne sont pas de mon avis mais au lieu de faire cette guerre d'opposition et rester ces position, il est préférable de collaboré pour mieux avancé. non??