J’ai effectué mes 8 semaines de stage au Centre Administratif Intercommunal de Craon. Cette structure est située dans le Sud Ouest du département de la Mayenne et regroupe plusieurs syndicats, dont le Syndicat de Bassin de l’Oudon Nord, qui s’occupe de la gestion et de l’entretien de la rivière l’Oudon.
Le tronçon de rivière sur lequel j’ai travaillé compte 4 barrages, dont un en position haute, un autre abaissé depuis presque deux ans et deux en position basse depuis environ 6 mois.
Le tronçon de rivière sur lequel j’ai travaillé compte 4 barrages, dont un en position haute, un autre abaissé depuis presque deux ans et deux en position basse depuis environ 6 mois.
Durant ce stage, j’ai été chargé d’établir un diagnostic sur certains secteurs de la rivière, du fait de l’abaissement d’ouvrages hydrauliques sur le cours d’eau, et d’évaluer l’impact causé sur le milieu. Le travail réalisé représente en quelque sorte un « état zéro » suite à ces abaissements et fera l’objet de comparaisons puisque les mêmes relevés seront effectués environ tous les deux ans, afin de suivre l’évolution du milieu.
Mon travail a consisté à faire un inventaire du cours d’eau suivant plusieurs paramètres tels que le niveau d’eau, la vitesse d’écoulement, le substrat du lit, les atterrissements, la végétation aquatique, l’état des berges et de la ripisylve…
Pour que cet inventaire soit réalisé de la même manière et que les relevés soient effectués précisément aux mêmes endroits dans les prochaines années, j’ai choisi de travailler parcelle par parcelle. Pour cela, j’ai repris le cadastre et le numéro des parcelles situées en bordure de cours d’eau, puis rempli une fiche de relevé pour chacune d’elles, suivant des paramètres précis.
De ces abaissements résulte principalement une baisse importante du niveau d’eau ainsi que des changements de faciès d’écoulement. Autrement dit, ces abaissements ont changé la physionomie du cours d’eau et dans certains cas, ont pratiquement « bouleversé » le milieu.
Cependant, cela peut s’avérer positif, car on note entre autres une présence relativement importante du chabot (Cottus gobio) sur des secteurs lotiques du cours d’eau (qui n’existaient pas avant l’abaissement des ces ouvrages).
Suite à cet inventaire, des propositions d’aménagements et de gestion seront proposées, dans le but d’améliorer l’état actuel de l’Oudon.
.
Benoît
1 commentaire:
Salut Benoît, je suis un ancien élève du BTS GEN et je suis natif de Cossé-le-Vivien. Je suis interessé par ton étude car j'entends beaucoup de choses sur l'abaissement des ouvroges de L'Oudon. Tu peux me contacter sur mon maïl : a.cherubin@rochefeuille.net
Enregistrer un commentaire