![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuPG5MtVqzXgoqdmrxIxi8g4IjrqmZds2PfYxKq_NZr45UAXjGxH3XtlnW5Y2GP-2gSZyB6Cr5XJbOgR7MG2Pd86P2Q0VuQN0T4S7WQ46wRt76HaDKWveu8IT_kYJBdklP48TroYdbZgjm/s320/abeille_sur_bruyere.jpg)
![](file:///C:/Users/RENAUD%7E1/AppData/Local/Temp/moz-screenshot.jpg)
Les populations d'abeilles déclinent. Une étude (Biesmeijer et al., 2006) montre que 52% du territoire anglais voit la richesse de l'apidofaune décliner alors que cette valeur atteint 67% aux Pays-bas. Ce déclin a des conséquences écologiques et économiques puisque 80% des espèces cultivées sont pollinisées par les insectes, groupe dans lesquels les abeilles sont les pollinisateurs les plus efficaces.
Les raisons en sont les suivantes :
- morcellement et destruction des habitats
- forte régression des cultures légumineuses
- usage des pesticides
- pollutions
- prédation des espèces invasives
A l'échelle du lycée, que pouvons-nous faire ?
Voici quelques propositions :
- Participer à la connaissance des abeilles en participant à la mise en place de l'observatoire des abeilles.
- Modifier, dans la mesure du possible, les choix culturaux (introduire des cultures de légumineuses dans les rotations)
- Aménager les espaces cultivés et les espaces interstitiels par la réalisation de nichoirs ("hôtels à abeilles" et nichoirs au sol) et par la plantation d'espèces adaptées aux abeilles sauvages (voir schéma ci-dessous sur les espèces nécessaires aux abeilles à langues courtes)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx7XnsP9_EEhCVfgtctAuKMYEKXJ6D007nPXt6xo4XSp4sRDyCGECr5DzLLar0XRjwKByjBG2PnL5jM9H_1G9sWrwtHtSVp7mhyphenhyphenOMKD7FEiAoVLXrTf9wbGzvVasG53udutR3gzQizk3cK/s400/r%C3%A9gime+langues+courtes.jpg)
Juste un peu de boulot en plus... mais le jeu en vaut la chandelle. Je réfléchis actuellement aux moyens de faire entrer tout ça dans la formation : module d'initiative locale, mini-stage sur la ferme ? En tous cas, il va falloir déterminer et rien que ça, ça va prendre du temps. Je me doute bien que certains d'entre vous sont très intéressés.
3 commentaires:
moi je serait intéressé par ce projet, et c'est vrai que ça doit être un sacré boulot. la détermination est elle de la même difficulté que pour les araignées? as tu parlé avec les gens du club apiculture, leur présence n'est elle pas indispensable?
La détermination va essentiellement porter sur des abeilles sauvages. Les membres du club apiculture intéressés sont bien sûr les bienvenus. C'est vrai que c'est un peu difficile mais on ne descend pas sous le genre et tout est déterminé a posteriori par les meilleurs spécialistes européens... Du boulot rigoureux mais pas impossible.
Moi aussi, je suis particulièrement intéressé. Mais au niveau du lycée, de nombreux facteurs extérieurs ne pourront pas être résolu. Je pense par exemple aux pesticides. Les apiculteurs rencontre aussi ce problème de mortalité chez les espèces domestiques (les abeilles vont jusqu'à 3 km de leurs ruches chez la domestique). J'ai entendu parler d'un programme de suivi dans les Pyrénées (en Ariège il me semble), sur l'abeille domestique, en raison d'un nouveau traitement antiparasitaire chez les ovins ! Le problème ne peut il pas être rapproché aux chiroptères (espèces non cibles) qui sont intoxiqués par le même genre de traitements mais d'une autre façon ? Comment peut on inverser la tendance, notamment en termes d'utilisation de pesticides, insecticides... en attendant, je suis intéressé pour participer aux actions en faveur des abeilles de tout genre.
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